dimanche 18 décembre 2016

Le son comme affadit-il le moeurs ?

Née en 1984, dans la foulée de la Marche des beurs, SOS Racisme a toujours attiré des critiques plus ou moins véhémentes. Outil de récupération piloté par le Parti socialiste pour les uns, officine et pompe à fric dévoyant la cause antiraciste pour d’autres. Ou encore, coquille vide reine de l’événementiel, comme le suggère Amal Bentounsi, une autre militante antiraciste, elle aussi signataire d’un appel à une Marche de la dignité, ce 31 octobre à Paris.
« L’État se devait de briser (la Marche des beurs). Il mit alors tout en œuvre pour saboter cette autoorganisation en médiatisant à outrance certaines officines pseudoantiracistes », dénonce-t-elle.
« Celles-ci s’employèrent de tous leurs moyens financiers à étouffer la Marche pour l’égalité sous les milliers de décibels de concerts gratuits et leur antiracisme de pacotille. » Les moyens mis à la disposition de l’association sont effectivement conséquents. Selon les données collectées par « l’Humanité Dimanche », c’est entre 800 000 et 850 000 euros de subventions publiques qui tombent, chaque année, dans l’escarcelle de l’ancienne association de Julien Dray et Harlem Désir. « Avec une telle organisation et de tels moyens, ils devraient avoir une action de terrain, s’étonne Sihame Assbague. Mais non, ils n’en sont pas capables. Du coup, ils n’ont aucune légitimité à demeurer.
Que l’on donne l’argent aux associations qui luttent vraiment contre le racisme. »

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