mercredi 27 février 2019
mardi 26 février 2019
dimanche 24 février 2019
flottements glorieux, échos diffus dans les étiollements
manquer Gong Gong Gong et Cindy Lee ont été deux de mes plus grosses déceptions de cette bi-année avec la révélation du désastre entre moi et GZ, de son insignifiance. J'ai définitivement perdu le mois dernier deux ans de notes, de travaux, de musique personnel, de poésie, d'inframondités, d'enregistrements, de peinture sur paint, d'enregistrements chers à mon cœur, de notes, de photos, de sélections et pêches dans internet, de souvenirs et de traces de la survie au suicide. Beaucoup de choses que je voulais partager sont perdues à jamais, pour rendre vie, à travers la contrefaçon du monde, à ce qu'ont été ces trois dernières folles et terribles années, de repli, de fuite, de lâcheté qui aurait pu être stellaire, mais qui est maintenant perdu, comme la possibilité de nos liens dans les vagues du temps. La perte est incommensurable et irréversible. Tellement de choses déplaisantes et mal senties se déroulent aujourd'hui, certainement ce que j'aurais pu apporter n'aurais pas été mieux, mais du moins aurait été un témoignage, une consolation, une preuve qu'avant de verser dans la folie et de s'abandonner à l'angoisse, il y a eu des victoires cachées, des moments contenant tous les moments et après lesquels mourir n'est plus un problème. Ce que personne ne sait et qui ne laisse pas de trace n’existe pas J'avais voulu donner le revers à cela, tenter de ne plus exister que par les traces que je laisserai et malheureusement priver de ce qui m'a été pris, il manquera une pierre d'achoppement fondamental à transmettre. Cette faillite est monstrueuse. J'ai aujourd'hui perdu grand de la superbe, de la rapidité d'esprit et de l'intuition qui aurait dû me permettre de ne pas laisser mes ami.e.s dans le trou ou de participer à hisser le niveau, pour ne pas aller se noyer.
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